Easy Germination

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Propagateur à Cannabis

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Avertissement

Zativo n'offre ses services qu'aux clients particuliers et ne fournit pas les cultivateurs professionnels ou industriels avec de grandes quantités de graines de cannabis. Si nous avons des raisons de suspecter que les graines commandées sont destinées à la culture du cannabis sur une échelle plus grande qu'une culture privée, nous nous réservons le droit de ne pas traiter cette commande en particulier. 

Le Chanvre au 19ème, 20ème et 21ème Siècle

L’importance du Chanvre a conservé son statut au cours du 19ème siècle. Il était considéré comme une ressource vitale ; de nombreux états américains ont commencé à en cultiver à une bien plus grande échelle. Alors que le chanvre devenait disponible pour les Américains à une échelle industrielle (sans avoir à s’inquiéter d’une obligation d’export vers l’Angleterre), de plus en plus de façons d’utiliser cette merveilleuse plante ont été trouvées. Tant et si bien qu’en 1842 le Congrès à ordonné à la Marine d’acheter autant de chanvre domestique qu’ils pouvaient le faire - ils ont donné 50.000$ de l’époque à la Marine pour le faire, l’équivalent de 832.500$ d’aujourd’hui environ. C’est très significatif quand on sait que le chanvre était très, très bon marché à l’époque - avec 50.000$ on pouvait en acheter beaucoup.

La fin de la guerre civile et la libération des esclaves a marqué un déclin dans la production du chanvre. Traiter le chanvre à la main est une tâche longue et pénible, traditionnellement dévolue aux esclaves. Mais comme les esclaves n’étaient plus une option, de nombreux fermiers du chanvre ne considéraient plus le chanvre comme une culture viable.

Au début du 20ème siècle, la révolution industrielle a fait évolué la façon de faire des affaires. Les propriétaires n’avaient désormais plus d’esclaves à exploiter, mais ils avaient des machines. Des machines pouvant accomplir le travail de centaines d’hommes. C’est à cette époque que la machine Decorticator est née, une machine destinée à rationaliser le traitement du chanvre, ce qui a révolutionné l’industrie. Malheureusement, elle n’a jamais pu être utilisée à son plein potentiel. Les efforts combinés de Hearst, un grand propriétaire forestier et de DuPont, un baron pétrochimique et de Mellon, le Secrétaire du Trésor et propriétaire de Gulf Oil, ont conspiré pour en finir une bonne fois pour toute avec le chanvre - et ils ont bien réussi.

Ces magnats de l’industrie avaient compris les risques posés par le chanvre pour leurs marchés. Les produits du chanvre pouvaient être utilisés pour faire tout ce que leurs propres ressources proposaient, mais moins cher et plus efficacement. Ils se sont vu perdre potentiellement beaucoup d’argent et ont donc commencé une campagne pour salir la réputation du chanvre. Ils ont utilisé le cannabis comme bouc émissaire, en finançant des campagnes et en payant des politiciens blâmant l’herbe pour des crimes commis par des minorités ethniques. Tout ceci n’avait aucune base, aucun fondement scientifique. Mais ce n’a fait aucune différence, car les classes moyennes blanches et racistes ont été effrayées et se sont mises à haïr la substance et tout ce qui y était associé. Le chanvre a été diabolisé aux côtés du cannabis, ce qui a entraîné sa prohibition et les préjugés qui y sont toujours attachés de nos jours. Heureusement, la science répare les dégâts de ces hommes cupides. De plus en plus de pays acceptent les faits scientifiques derrière le cannabis et le chanvre ; et comme la liberté d’information éduque les masses sur la vraie nature de ces plantes, les gouvernements sont bien obligés de réévaluer leurs politiques et d’admettre qu’ils étaient dans l’erreur.

En raison de la prohibition sur le cannabis, la plupart des recherches récentes se sont concentrés sur les propriétés qu’il a une fois ingéré dans l’organisme. Ces recherches ont largement montré que les préjugés et la diabolisation du passé étaient très exagérés. Études après études, les légendes du passé sont dissipées, montrant que l’herbe ne provoque pas de troubles de santé quand elle est consommée avec modération, qu’elle n’est pas addictive et que ce n’est pas une passerelle vers d’autres substances ; qu’avec une utilisation correcte elle peut améliorer la vie de beaucoup de personnes, qu’elle peut être utilisée comme source de taxes et de revenus, qu’elle peut être légalisée pour réduire le crime et retirer le pouvoir du crime organisé et que la légalisation peut rendre la vie plus sûre pour tout le monde.

Les gouvernements écoutent-ils ces études ? Non ! Mais ils commencent à le faire. De nombreux pays voient le cannabis devenir légal pour une consommation médicale et des états aux États-Unis votent pour légaliser sa consommation récréative. Comme de plus en plus de personnes sont mieux informées et que les organismes gouvernementaux changent d’avis, les tensions et restrictions placées sur le chanvre se relâchent. Si le cannabis est OK, alors sa cousine non-psychoactive l’est sûrement aussi, non ?

Ceci a entraîné l’arrivée des premières cultures «légales» de chanvre dans certains états américains. Des cultures à présent prêtes à être récoltées alors que nous écrivons ces lignes. Le changement arrive. Le chanvre a toujours joué un rôle majeur dans la civilisation humaine et se prépare à revenir sur le devant de la scène. Comme de plus en plus de paysans produisent du chanvre, nous pouvons espérer qu’il devienne une ressource bien plus répandue, renouvelable. Il a un potentiel inexploité pour révolutionner pratiquement toutes les industries et les secteurs qui sont en transition vers le chanvre (et ils sont nombreux de nos jours) trouvent tous que c’est non seulement une solution moins chère, plus verte et durable, mais que c’est souvent très supérieur à la ressource qu’il remplace. Attention tout le monde, le chanvre est de retour !